
La dépression saisonnière
L’arrivée de l’automne enchante plusieurs d’entre nous puisqu’il marque le temps de récolte des pommes ainsi que des longues randonnées. Toutefois, celui-ci signale également l’arrivée imminente de l’hiver et accroitre ainsi le risque de dépression saisonnière. Selon un article publié récemment, le Dr Peter Bieling, directeur du programme des troubles de l’humeur au centre Saint Joseph à Hamilton en Ontario, la dépression saisonnière commence en octobre et non pas en hiver, contrairement à ce que l’on pense. Effectivement, les individus qui en souffrent redoutent l’automne, signe de l’arrivée prochaine de l’hiver, ce qui précipite l’apparition des symptômes.
La dépression saisonnière touche à peu près 5% de la population et serait reliée au manque de lumière, dont la diminution déstabilise notre horloge biologique qui contrôle nos cycles du sommeil. C’est indirectement une des raisons pour lesquelles les individus ayant un trouble de dépression saisonnière vivent une humeur plus morose, une tristesse ainsi qu’une léthargie. Parmi les traitements dispensés, nous relevons la luminothérapie qui semble fonctionner certains, l’objectif étant de fournir au corps la lumière nécessaire pour stimuler son bon fonctionnement. Toutefois, les docteurs recommandent aussi certaines autres astuces capables de nous permettant de passer plus facilement au travers de cette saison.
- Considérer se faire évaluer, parce qu’il se peut que vous souffriez d’une réelle dépression nécessitant un traitement. La distinction entre une dépression et la dépression saisonnière est généralement attribuable à son caractère saisonnier et passager. Rendus au printemps, vos symptômes devraient se dissiper; si tel n’est pas le cas, il pourrait plutôt s’agir de dépression.
- Prévoir des activités pour sortir lorsque la température chute et le permet. Il s’agit de s’occuper et de profiter des températures plus clémentes pour se changer les idées, s’activer et s’amuser.
- Pratiquer une activité physique pourrait aussi atténuer les symptômes puisqu’elle permet de sécréter des endorphines dont l’effet perdurerait durant plusieurs heures. Il est d’ailleurs démontré que l’activité physique à elle seule permet de pallier à plusieurs symptômes de déprime. À titre d’exemple, qui n’a pas encore entendu du « Runner’s high », soit ce sentiment de bonheur suite à une course?
- Un autre moyen de contourner ce manque de lumière hivernal serait de prendre des marches matinales ou à midi. L’objectif est de maximiser en autant que possible l’exposition lumineuse, pendant qu’il fait encore jour.
- Manger sainement améliore aussi notre bon fonctionnement, puisque certaines études démontrent qu’un régime riche en fer, en oméga 3 ou en vitamines pourrait avoir des effets bénéfiques sur l’humeur et le niveau d’énergie.
- N’hésitez pas à planifier un voyage, surtout si vous pouvez vous le permettre. Voyager dans un pays chaud pendant l’hiver a plusieurs bénéfices, vous permettant de relaxer, de vous changer les idées, de profiter de moments plaisants avec vos proches, de vous exposer au soleil, puis aussi de vous motiver lors des semaines/mois pré-datant le voyage. L’anticipation d’un plaisir est aussi un plaisir en soi!
#dépression #dépressionsaisonnière #hiver
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/customer/www/neurosolution.ca/public_html/wp-includes/class-wp-comment-query.php on line 399