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L’anatomie du stress révisée

Une récente étude remet en question l’anatomie du stress traditionnelle, et semble démontrer que de multiples zones corticales seraient liées anatomiquement aux glandes surrénales, fortement impliquées dans la gestion et la manifestation du stress. Au fait, l’axe du stress (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) est connu depuis longtemps, mais cette étude stipule que plusieurs autres aires du cerveau seraient aussi connectées aux glandes surrénaliennes. Or dans cette anatomie du stress révisée, on en vient à comprendre que des zones comme le cortex moteur y sont aussi connectées, ce qui pourrait indirectement expliquer les raisons derrière lesquelles certaines activités physiques permettent aussi de moduler le stress.
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« Cela vient apporter une nouvelle lumière sur la manière dont le stress, la dépression et les autres états mentaux peuvent altérer la fonction des organes, et montre qu’il y a une réelle base anatomique pour les maladies psychosomatiques. »

Alors que chez l’animal, la réponse traditionnelle du stress inclue le « fight or flight » (l’attaque ou la fuite), ces plusieurs connexions de par et d’autre entre le cerveau et les glandes surrénales permettrait au contraire d’offrir à l’homme plusieurs autres options.

« Si quelqu’un vous insulte, vous n’avez pas à attaquer ou à fuir. Vous pouvez avoir des réponses plus nuancées et ignorer l’insulte ou trouver une répartie spirituelle. Ces options sont une partie de ce que le cortex nous donne. »